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Rani Assaf, l’histoire d’un homme qui a détruit un club


Par : Augustin D. | Le 17/01/24 - à 20:25



Il est l’un des présidents les plus détestés de France, il est celui qui fait couler petit à petit le Nimes Olympique depuis plusieurs années, laissez-nous vous compter l’histoire de Rani Assaf.

Devenu actionnaire minoritaire du Nimes Olympique en 2014, l’homme d’affaires franco-libanais n’avait auparavant aucun lien avec le football. À partir de 2017, les mauvaises décisions comme celle du changement de blason (où il reviendra en arrière) s’enchaînent mais font peu polémiques en raison des bonnes performances sportives des Crocos et de leur montée en Ligue 1.

À partir de 2019, la municipalité nimoise cède la propriété du Stade des Costières à Rani Assaf qui a comme projet ambitieux de le rénover entièrement pour en faire un stade moderne qui serait également agencé de sorte à installer un centre commercial et un écoquartier en parallèle des 4 tribunes couvertes.
Les travaux du stade ont débuté la saison dernière et le Nimes Olympique évolue donc temporairement au Stade des Antonins, enceinte de 8000 places.

C’est véritablement à partir de 2021 et la relégation du NO en Ligue 2 que les choses vont empirer. Cette année est en effet marquée par la fermeture du centre de formation pour des raisons financières. Rani Assaf va ensuite demander la dissolution des ultras nîmois, les Gladiators et va successivement fermer 2 tribunes dont la Pesage, lieu historique de rassemblement des Gladiators.

Lors d’une conférence de presse en mai 2022, il déclarait : « Ils veulent tous juste la mort du club. On appelle ça un cancer. Quand vous avez des cellules à l'intérieur et autour du club qui attaquent le corps, c'est un cancer. ». De quoi aggraver encore plus la situation entre les deux camps.

Cela ne vous est pas passé inaperçu, les Crocos évoluent désormais en National sous les yeux de 600 spectateurs en moyenne. Cela s’explique tout d’abord par le boycott d’une majeure partie des fidèles mais également par l’arrêt de la vente d’abonnement pour « faire des économies ».

Le club a par ailleurs coupé toute réponse sur ses réseaux sociaux (Instagram, X) et voici désormais quelques anecdotes fournies par Modrek, un supporter nîmois, vous permettant d’encore mieux cerner le personnage de Rani Assaf :
Lors d'un déplacement en L1, Rani Assaf trouvait ça trop cher (trajt, location bus, hôtel). Il trouvait ça tellement cher qu'il a voulu vérifier la carte du repas lui même en disant qu'il fallait enlever les amandes et autres apéritifs sinon les joueurs mangeraient pas.
Le kiné du NO devait passer une commande (habituelle) de 4000€ pour les soins. Assaf n’a pas répondu pour valider commande. Urgence, le kiné a dû commander et Assaf lui a retiré 4,000€ du salaire le mois qui a suivi.

Comme vous l’avez compris, Rani Assaf est évidemment pointé du doigt pour être le seul et unique responsable de la descente aux enfers du Nimes Olympique et malgré les nombreuses demandes de démission que ce soit par des banderoles « Assaf Casse toi » ou des manifestations devant la mairie de la commune, ce dernier est toujours le président du club.





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